La résidence du président de la jeunesse du parti politique « Ensemble pour la République », Jacky Ndala a été saccagée lors de son arrestation à domicile dimanche par des personnes non identifiées.
En effet, il y a quelques jours passés, M. Ndala avait lors d’une matinée politique organisée devant le siège du parti cher à Moïse Katumbi aurait dit aux militants qu’ils ne vont pas respecter le mot d’ordre de l’État s’ils sont menacés avec la Loi Tshiani et ils vont faire ce qu’ils viennent en tête ».
Ces propos tenus par Jacky Ndala seraient interprétés dans le sens de troubler l’ordre public, et c’est dans cette optique qu’il serait arrêté.
Signalons que dans un communiqué rendu public le dimanche 18 Juillet, Ensemble pour la République exige que Jacky Ndala soit très rapidement remis dans ses droits.
« Ensemble pour la République dénonce les auteurs de ce comportement, qui utilise de façon éhontée, de services de protection de la République, à des fins de brimades, d’intimidation et d’intolérance politique et exige sa relaxation immédiate et inconditionnelle. Au moment où l’on crie sur les toits l’avènement de l’état de droit, ceux qui recyclent des vieilles recettes des temps des partis uniques et du totalitarisme ne sont pas dignes de servir notre peuple « , indique le communiqué du parti politique cher à l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga.
Ensemble pour la République rappelle en outre qu’il est aussi membre de l’Union Sacrée de la Nation, au même titre que d’autres composantes et mérite de ce fait, sa part de considération.
En prenant la communauté internationale à témoin, le parti de Moïse Katumbi appelle l’attention du président de la République « sur le péril de l’intolérance et de l’absolutisme qui prennent corps auprès de certains leaders de sa famille politique et des institutions dont il est le garant du bon fonctionnement ».
Hervé Kabwatila