Dans un contexte politique tendu en République Démocratique du Congo (RDC), deux figures emblématiques de l’opposition, Moïse Katumbi et Joseph Kabila, ont récemment eu un tête-à-tête marquant.
Cette rencontre, relayée par le journaliste Stanny Bujakera, a permis aux deux leaders de faire entendre leur voix face aux restrictions croissantes des libertés fondamentales dans le pays.
Lors de cet échange, Katumbi et Kabila ont exprimé leur profonde préoccupation concernant les arrestations arbitraires qui touchent de nombreux journalistes, activistes, opposants et citoyens, qu’ils soient civils ou militaires.
Ils ont souligné que ces détentions sont souvent motivées par des opinions politiques divergentes ou des appartenances ethniques, ce qui constitue une violation flagrante des droits humains.
Les deux leaders du Katanga ont également appelé à la libération immédiate et sans condition de tous les détenus politiques, affirmant que la réconciliation nationale ne pourra se faire que dans un cadre de respect des droits humains et des libertés fondamentales.
Cette rencontre entre Katumbi et Kabila, bien que surprenante a sûrement susciter des nombreuses réactions. Les deux hommes, malgré leurs différences passées, semblent prêts à mettre de côté leurs divergences pour faire front commun contre les abus de pouvoir.