Alors qu’il devait se rendre au Kongo-centrale dans le cadre d’une tournée politique ce mardi,l’opposant Moïse Katumbi a été empêché par la police de rejoindre,cette partie de la RDC au niveau de Mitendi, précisément au sortie de Kinshasa.
Un dispositif sécuritaire a été renforcé à la frontière entre la province de Kinshasa et celle de Kongo-centrale sur ordre du gouverneur du Kongo-centrale, afin d’empêcher l’opposant congolais de rallier la terre natale du prophète Simon Kimbangu.
Martin Fayulu l’un de quatuor du bloc de l’opposition à travers un tweet indexe le chef de l’Etat ,Félix Tshisekedi et ses collaborateurs de violer intentionnellement la constitution suite à ce refus.
« M. F. Tshisekedi et ses affidés viennent de dépasser les bornes. Comment refuser à Moise Katumbi, de se rendre au Kongo Central, dès lors que la Constitution dispose dans son article 30: Toute personne qui se trouve sur le territoire national a le droit d’y circuler, d’y fixer sa résidence, de le quitter et d’y revenir, dans les conditions fixées par la loi. Cette énième dérive dictatoriale est inacceptable », a décrié Martin Fayulu.
Même réaction du côté de l’ancien premier ministre, Augustin Matata Ponyo qui au-delà de dénoncer la violation de la constitution, déplore la dérive dictatoriale de Tshisekedi.
« Je viens d’apprendre que Moïse Katumbi, candidat Président de la République, a été interdit de se rendre au Kongo central. Je trouve cette obstruction aux libertés de Moïse comme anticonstitutionnelle et inacceptable. Cette violation de droits de l’homme rappelle la dictature »,a-t-il écrit via Twitter.
À la veille de l’interdiction de Moïse Katumbi d’entrer au Kongo-centrale, le gouverneur du Kongo-Central, Guy Bandu Ndungidi avait dans une correspondance, exigé au leader d’Ensemble pour le changement de reporter ses activités de 48 ou 72 heures à dater de la notification de la présente.Mais également, de limiter ses activités à une seule journée et à un lieu déterminé.
Le gouverneur évoque notamment la situation sécuritaire très volatile dans la Province durant ces dernières semaines, dont les cas d’infiltrations dans le territoire de Madimba des éléments de la milice Mobondo.
Considérant aussi les imprécisions dans le programme Katumbi qui dans son communiqué ne mentionne ni les lieux où se tiendront les activités, ni le timing, cela ne facilite pas la mise en place d’un « plan pour garantir le respect de l’ordre public ».