Au cours de la plénière de ce mardi 21 mars, le président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso a expliqué que la proposition de « loi Tshani » n’est pas inscrite dans le menu des matières à traiter lors de cette session parlementaire.
Face à cette loi, Christophe Mboso a lâché
« Nous n’allons pas brûler ce pays ». Avant d’ajouter qu’il connaît les conséquences qui peuvent en découler dans les jours avenirs.
« Nous connaissons tous les aspects de cette proposition de loi. Et nous devons agir en conséquence. Les députés nationaux ne sont pas de petits enfants. Nous tous, nous connaissons l’histoire de ce pays », a-t-il déclaré.
Usant d’une parabole, le speaker de la chambre basse exhorte ses collègues députés à faire gaffe sur l’avenir s’agissant de cette loi.
« Quand vous marchez, il faut regarder devant, pour savoir si devant, il n’y a pas d’obstacles. Après vous regardez par terre, pour ne piétiner personne. Il faut regarder à gauche ou à droite, pour savoir qui vous accompagne ».
La proposition de loi dite « Tshiani » appelée aussi de père et de mère à pour but de verrouiller certains postes clés, tel que la magistrature suprême a des citoyens nés d’un parent congolais et d’un étranger.
Elle a refait surface à quelques mois de la tenue des élections en République Démocratique du Congo.
Avant l’ouverture de la session de mars, son auteur Noel Tshiani l’a une fois de plus déposé au bureau de l’Assemblée Nationale pour qu’il soit inscrit parmi les points à débattre.