Déclarée enceinte par les internautes congolais, la vice-ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Aminata Namasia s’est servie, ce jeudi 11 mai de son compte Twitter, pour faire une mise au point à ce sujet. Mais,sans toutefois infirmer ni confirmer sa prétendue grossesse.
La ministre de l’éducation est enceinte ! C’est la polémique qui enflamme les réseaux sociaux, depuis la soirée du mercredi 10 mai 2023. Face à cette information, la concernée, Aminata Namasia. C’est d’elle qu’il agit, tape du poing sur la table et rappelle aux uns et autres le respect de la vie privée, un droit notamment garanti par la Constitution en RD-Congo.
« Au-delà de mes charges officielles et publiques, j’ai une vie qui doit être respectée par tous. Un droit garanti à tous les Congolais par notre Constitution. Tenir mon image ne doit pas être une habitude tolérée » , réagit-t-elle.
Dépuis la circulation de cette rumeur, les internautes congolais ont d’ores et déjà trouvé les probables auteurs de la fameuse grossesse. Pour les uns, c’est son supérieur hiérarchique, en l’occurrence Tony Mwaba. Et, les autres pointent du doigt, le ministre de la fonction Publique, Jean-Pierre Lihau ou encore le député national, élu de Budjala, Gaël Bussa.
Mais ce membre du Gouvernement interpelle sur le danger de ces genres d’affirmations sur la place publique. Pour elle, celle-ci pourrait nuire à l’image de ces hommes politiques précités,surtout qu’ils sont mariés.
« En effet, cela pourrait nuire non seulement à mes engagements, mais également à l’image de mes collègues hommes mariés et à leurs foyers », regrette-t-elle.
À en croire sa mise au point, l’histoire de cette grossesse est une attaque de ses détracteurs politiques, qui ont préféré de s’en prendre à elle tout juste à la veille des élections prévues en décembre en République Démocratique du Congo.
« À la veille des joutes électorales prévues au mois de décembre de cette année, les détracteurs politiques peuvent s’attaquer à mes opinions et actions politiques plutôt que d’opter pour des pratiques tendant à salir ma personne », conclut la vice-ministre de l’EPST.