La RDC a été élu ce lundi à la vice-présidence de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, prévue pour s’ouvrir le 9 septembre prochain à New York. Une reconnaissance du rôle croissant que Kinshasa entend jouer sur la scène internationale.
Une élection qui a eu lieu dans un contexte stratégique pour la RDC, poursuit activement sa campagne pour obtenir un siège non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2026-2027.
Le vote pour ce poste très convoité est attendu dans les jours à venir, et l’annonce de cette vice-présidence vient renforcer les ambitions diplomatiques congolaises.
Depuis l’accession au pouvoir du président Félix Tshisekedi en 2019, la RDC a opéré un virage dans sa politique étrangère, cherchant à s’affirmer comme un acteur influent dans les affaires multilatérales.
Ce repositionnement s’est traduit par une présence accrue aux sommets internationaux, des prises de parole remarquées dans les enceintes onusiennes, et une offensive diplomatique soutenue.
La campagne de la RDC pour intégrer le Conseil de sécurité a été officiellement lancée en décembre 2024 à Kinshasa par la ministre d’État et des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner. Cet événement de grande envergure, organisé à l’hôtel Pullman, avait rassemblé des représentants de nombreux États membres et des partenaires stratégiques de la RDC.
Le président Félix Tshisekedi, attendu samedi à Kinshasa pour clôturer cette campagne diplomatique, devrait renouveler l’engagement du pays en faveur de la paix et de la sécurité internationale.
Pour la RDC, intégrer le Conseil de sécurité constituerait non seulement une reconnaissance de ses efforts, mais aussi une plateforme décisive pour défendre les intérêts du continent africain, notamment en matière de conflits, de gouvernance, et de justice internationale.