Le chef des armées ougandaises, Muhoozi Kainerugaba, a ouvert un nouveau front de tensions avec l’ancien président congolais Joseph Kabila, l’accusant de complaisance envers les groupes rebelles dans l’est de la République démocratique du Congo.
Des attaques frontales sur les réseaux sociaux
C’est sur le réseau social X que Muhoozi Kainerugaba, qui se considère comme le “Roi de la RDC”, a lancé une série de tweets cinglants contre Joseph Kabila. Il l’a notamment accusé d’avoir “permis à l’ADF de subsister dans l’Est de la RDC pendant 17 ans” sans autoriser l’intervention de l’Ouganda.
Le soutien affiché à Félix Tshisekedi
Dans ses messages, Muhoozi Kainerugaba a fait un contraste entre le bilan de Kabila et celui de son successeur, Félix Tshisekedi, qu’il juge “bien meilleur” sur la question sécuritaire. Il a ainsi manifesté son soutien au président congolais actuel.
Une volonté d’empêcher le retour de Kabila
Allant plus loin, le chef des armées ougandaises a affirmé qu’il ne laisserait “jamais Joseph Kabila redevenir président de la RDC”, soulignant qu’il fallait “oublier” cette éventualité.
Des tensions qui menacent la stabilité régionale
Ces attaques frontales illustrent les tensions persistantes entre l’Ouganda et l’ancien régime de Kabila, qui avaient conduit à des affrontements frontaliers par le passé. Elles soulignent également les enjeux géopolitiques autour de la stabilité de l’est de la RDC, convoitée par les pays voisins.
Un défi pour la diplomatie africaine
Face à ces déclarations incendiaires, la communauté internationale et les organisations régionales comme l’Union africaine seront une nouvelle fois appelées à jouer un rôle de médiation pour apaiser les tensions et préserver la paix dans la région des Grands Lacs.
Les propos de Muhoozi Kainerugaba, qui n’ont pas été démentis par les autorités ougandaises, témoignent des défis persistants en matière de sécurité et de stabilité politique auxquels est confrontée la RDC, malgré les efforts de réconciliation en cours.
