Monseigneur Donatien Nshole, secrétaire général et porte-parole de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), a mardi soir fermement réagi aux déclarations de l’évêque Albert Nkankienza. Ce dernier avait affirmé que lors d’une réunion, Nshole aurait dit que l’initiative du Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble ne concernait pas le président Félix Tshisekedi, mais uniquement ceux qui lui succéderont.
Dans une interview sur TOP CONGO FM, Monseigneur Nshole a catégoriquement démenti ces propos, qualifiant cette interprétation de fausse et mal fondée.
« J’étais très surpris après avoir suivi l’interview du pasteur Kakienza avec Thierry Kambundi. Mais je me dis que c’est compréhensible. » a-t-il déclaré.
Il affirme que ses propos ont été déformés et que l’initiative du pacte social vise à établir un socle de refondation de l’État, qui bénéficiera à tous les gouvernants successifs, y compris le président en exercice.
« Il n’a jamais été dit qu’on le fait pour celui qui viendra après le président Félix Tshisekedi, mais ce sont les travaux qui serviront à tous les gouvernants qui se succéderont, y compris bien sûr, celui qui est au pouvoir. » a-t-il ajouté.
Monseigneur Nshole n’a pas mâché ses mots en critiquant l’approche intellectuelle de certains dirigeants religieux.
« Est-ce qu’il faut être suffisamment intelligent pour comprendre ça ? Voilà pourquoi l’État doit vraiment veiller à ce que ceux qui veulent diriger les églises disposent d’un minimum de compétence intellectuelle. » a-t-il renchéri.
Il a également invité les personnes présentes à cette réunion, dont le révérend Éric, Idriss et Ejiba Yamapia, à témoigner de la réalité des faits.

