Dans un communiqué signé par son secrétaire général, Fidèle Babala, le Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba a lancé une attaque frontale contre l’ex-président Joseph Kabila et son camp politique, le Front Commun pour le Congo (FCC).
Réagissant aux récentes critiques du FCC contre l’actuel pouvoir, le MLC n’a pas mâché ses mots, remettant en cause la légitimité même de Joseph Kabila et l’accusant d’avoir servi des intérêts étrangers.
« Par ailleurs, au-delà des révélations faites par un haut responsable katangais, Aimé Mukena, sur l’attribution de la nationalité congolaise, Joseph n’est qu’un usurpateur n’ayant jamais été élu, ni en 2006, encore moins en 2011. » peut-on lire dans cette correspondance.
De plus, le parti cite un quotidien tanzanien qui, selon lui, met en lumière des zones d’ombre sur l’origine et la véritable nationalité de l’ex-président.
« Un quotidien tanzanien vient d’ailleurs de mettre en lumière des zones d’ombre concernant sa nationalité. » a-t-il ajouté.
Dans son communiqué, le MLC invite le FCC à rompre définitivement avec Joseph Kabila, qu’il qualifie de « valet d’intérêts rwandais ». Pour le parti de Jean-Pierre Bemba, il est temps que la plateforme politique cesse d’être soumise à l’influence de son ancien leader.
« Les caisses de résonance du Sénateur à vie n’ont aucune légitimité » a-t-il renchéri.
Enfin, le parti de l’ancien vice-président Bemba dénonce l’attitude du FCC, affirmant que ceux qui continuent de défendre Joseph Kabila « n’ont aucune légitimité pour donner des leçons de gouvernance, d’éthique et de patriotisme aux Congolais ».
Ces déclarations marquent une nouvelle escalade dans les tensions politiques entre les différentes forces en présence en RDC, dans un contexte où les débats sur la gouvernance passée et présente continuent d’animer la scène nationale.
