Une délégation de représentants de l’Église catholique et protestante congolaise a été reçue ce mercredi à l’Élysée par le président français Emmanuel Macron. Leur objectif était de discuter des moyens de favoriser une paix durable dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Une médiation religieuse pour la stabilité de la région
La délégation, composée de Fulgence Muteba, évêque de Lubumbashi et président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), de Donatien Nshole, secrétaire national de la Cenco, et du révérend André Bokundoa, président national de l’Église du Christ au Congo (ECC), vise à plaider en faveur d’une paix durable en RDC et dans la région des Grands Lacs.
Ces religieux congolais, engagés dans un processus de médiation, sont à Paris pour évoquer avec le président Macron les défis sécuritaires et humanitaires auxquels leur pays fait face, notamment face à l’offensive récente du groupe rebelle M23.
Le « Pacte social », une initiative de l’Église pour la paix
Les évêques congolais ont initié la structure « Pacte social », qui a pour objectif de promouvoir des solutions efficaces pour instaurer la paix et la stabilité dans cette région troublée. Leur rencontre avec le président français s’inscrit dans le cadre de ces efforts de médiation.
« Nous sommes venus plaider en faveur d’une paix durable en RDC ainsi que dans toute la région des Grands Lacs. C’est un défi majeur auquel nous devons faire face ensemble », a déclaré Fulgence Muteba, président de la Cenco.
Un rôle essentiel de l’Église dans la résolution du conflit
Cette visite des représentants de l’Église congolaise à l’Élysée souligne l’importance du rôle que peuvent jouer les acteurs religieux dans la recherche d’une issue pacifique au conflit qui ravage l’est de la RDC depuis de nombreuses années.
L’engagement de l’Église aux côtés des autorités politiques et de la communauté internationale apparaît comme un élément clé pour tenter de trouver une solution durable à cette crise régionale.