Face à la recrudescence des constructions illégales aux abords de la Gare de Kintambo, le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba, a annoncé le lancement immédiat d’un vaste programme de démolition dans cette zone.
Dans un communiqué officiel, les occupants des constructions anarchiques érigées le long du fleuve Congo, dans la baie de Ngaliema, avaient été sommés de quitter les lieux dans un délai de 48 heures. Cette décision intervient dans un contexte de lutte contre l’urbanisation sauvage.
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Préserver les infrastructures essentielles
Cette mesure vise notamment à faire respecter les normes urbanistiques et à protéger les installations de l’usine de captage d’eau de la Regideso, cruciales pour l’approvisionnement en eau potable de la capitale congolaise. Les constructions illégales compromettaient le bon fonctionnement de ces infrastructures vitales.
Dans un contexte marqué par des inondations récurrentes, cette initiative s’inscrit également dans une stratégie plus large de lutte contre l’occupation illégale des zones inondables, comme les lits de rivières. Le gouverneur souhaite ainsi éviter de futures catastrophes naturelles meurtrières.
Des réactions mitigées au sein de la population
Cette décision du gouverneur Bumba a suscité des réactions contrastées au sein de la population. Si certains saluent cette initiative pour la sécurité publique, d’autres expriment des inquiétudes quant aux modalités des démolitions et aux solutions de relogement pour les personnes concernées.
Face à ces enjeux, le gouverneur a réaffirmé l’engagement des autorités provinciales à maintenir l’assistance humanitaire jusqu’à la réinstallation des personnes victimes des récentes inondations. Un défi social et humain qui accompagne ce vaste chantier d’assainissement urbain.
Avec cette opération de démolition, le gouverneur Bumba entend restaurer l’ordre et la sécurité dans cette zone stratégique de la capitale congolaise, tout en préservant les infrastructures essentielles à la population.
