La commune de la Gombe, située dans la ville de Kinshasa, a été le théâtre de deux meurtres de chauffeurs en l’espace de 24 heures. Un drame qui a suscité l’indignation et l’inquiétude des autorités.
Le premier incident s’est produit jeudi 4 juillet, lorsque le corps sans vie de Patrick Tshimanga, un chauffeur de taxi Yango, a été retrouvé derrière l’immeuble de l’ONATRA. Selon la police locale, la victime avait les mains et les pieds liés.
Le lendemain, vendredi 5 juillet, un autre corps a été découvert dans un caniveau sur l’avenue Père Boka, non loin de l’ISP. Là encore, le défunt présentait des traces de violence à la tête et ses membres étaient attachés.
Face à cette situation inquiétante, Jean Mutombo, le mandataire national de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO), a condamné fermement ces actes. Il a appelé au calme les conducteurs et demandé à la police de sécuriser davantage leur profession.
De son côté, le bourgmestre de la Gombe, Léopold Manzambi, a assuré que des mesures seraient prises dès ce vendredi soir pour renforcer la sécurité dans la commune. Les corps des deux victimes ont été évacués vers la morgue du Centre hospitalier universitaire Renaissance, ex-Mama Yemo, après les constats de la police scientifique.
Cette double tragédie en 24 heures soulève de nombreuses questions sur la sécurité des chauffeurs à Kinshasa. Les autorités locales devront redoubler d’efforts pour identifier les auteurs de ces meurtres et sécuriser les travailleurs de ce secteur, souvent exposés à de tels actes de violence.
