L’annonce du retour imminent de l’ancien président Joseph Kabila dans la ville de Goma soulève de nombreuses interrogations et interprétations sur la scène politique congolaise. Selon Olivier Kamitatu, une figure de l’opposition, ce geste porte un message clair sur la nécessité d’une résolution interne de la crise qui secoue le pays.
Un retour symbolique dans une ville emblématique
Dans une série de tweets, Olivier Kamitatu a souligné que le choix de Goma comme point d’entrée de Joseph Kabila n’est pas anodin. Ville emblématique de la souveraineté nationale, Goma, située à l’est du pays, représente un symbole fort pour l’ancien président.
Un appel à une résolution interne de la crise
Selon Kamitatu, ce retour de Kabila “porte un message clair : la résolution de la crise congolaise ne saurait reposer uniquement sur des interventions extérieures. La clé de notre stabilité et de notre avenir réside au cœur de notre pays.”
Un geste politique dans un contexte tendu
Le choix de Kabila de s’établir à l’Est, sous la protection d’une région contrôlée par la rébellion, n’est pas sans soulever des interrogations. Certains y voient un appel à “repenser notre avenir collectif, loin des diktats d’un pouvoir central en perte totale de légitimité”, comme l’a souligné Olivier Kamitatu.
Des tensions avec le pouvoir en place
Kamitatu a également dénoncé les “accusations” du président Tshisekedi à l’encontre de Kabila, “sans jamais produire de preuves solides”, ce qui soulève selon lui “de graves questions sur l’impartialité de la justice et l’état de droit en RDC”.
Ce retour de l’ancien président intervient dans un contexte politique tendu, alors que plusieurs figures de l’opposition, comme Moise Katumbi et Olivier Kamitatu lui-même, font face à des restrictions sur leurs droits fondamentaux.
Le message envoyé par Joseph Kabila à travers ce retour à Goma semble ainsi viser à réaffirmer son influence politique et à appeler à une résolution interne de la crise congolaise, au-delà des tensions avec le pouvoir en place.
