Lors de l’ouverture des États généraux de la magistrature visant à redresser le système judiciaire congolais, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a tenu des propos sévères à l’encontre de certains hommes d’église.
Selon le garde des Sceaux, « parfois aussi des faux pasteurs pullulent et contribuent à l’immoralisation de la société ». Ces déclarations ont été faites en présence du président de la République et d’autres participants.
Le ministre a annoncé qu’une procédure d’identification des pasteurs et hommes d’église serait mise en place. Dorénavant, un permis de travail devra être accordé à ceux qui souhaitent exercer sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo.
Ces propos reflètent les préoccupations du gouvernement face aux dérives de certains leaders religieux qui, selon Constant Mutamba, contribuent à la « immoralisation de la société ».
Cette annonce intervient dans un contexte où la justice congolaise est confrontée à de nombreux défis. Le ministre espère sans doute que cette mesure permettra de mieux encadrer les activités des hommes d’église et de lutter contre les abus éventuels.