Repoussée pour le 15 août prochain, la réouverture des églises. Cette continue à faire jaser. Les prélats catholiques n’ont pas tardé à réagir pour exprimer leur désarroi.
Le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), l’abbé Donatien Nshole a fait entendre sa désolation face à cette décision. Selon lui, la prière a un rôle important dans la vie d’un homme.
En effet, si la levée de l’État d’urgence sanitaire qui est intervenue, ce mardi 21 juillet à minuit, est une bonne nouvelle pour certains; elle ne l’est pas pour d’autres.
Interviewé par nos confrères de Top Congo Fm, M. Nshole n’a pas bien digéré la décision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi de renvoyer la réouverture des églises à la mi-août. Nshole estime que, dans le contexte actuel, c’est parmi les choses qui pouvaient déjà être autorisées.
Étant rassuré des mesures prises par l’église catholique, le SG de la CENCO, Donatien Nshole ajoute que, « toutes les précautions sont déjà prises, pour que même si on rouvrait aujourd’hui, que l’on tienne compte de l’épidémie. », affirme-t-il pour défendre la thèse de la réouverture des lieux de culte principalement pour l’église catholique.
Pour lui, « il faut quand même considérer l’importance de la prière dans la vie d’un homme, quand on autorise le marché, les transports, les écoles et quand on voit comme ça fonctionne, alors qu’à l’Église catholique on a déjà démontré comment on peut s’organiser pour se protéger contre la maladie. Je trouve que c’est inadmissible. », soutient-il.
Par ailleurs, l’abbé Donatien pense que la CENCO ne peut rien faire face à la décision de l’autorité, si ce n’est que la soumission.
Dans son intervention, l’abbé Donatien Nshole a reconnu qu’avant la fin de l’État d’urgence, les fidèles catholiques se réunissaient dans le strict respect des gestes barrières édictés par les autorités sanitaires.
Jegou – Miguel
