Depuis plusieurs semaines, un cri particulier fait le buzz sur les réseaux sociaux congolais : “Magoda”, une expression lancée par Lobeso Tigre lors du concert d’Héritier Watanabe au Dôme de Paris. Devenu viral, ce cri a suscité autant d’enthousiasme que de polémiques.
Jugé obscène par certains observateurs et internautes, le cri a attiré l’attention du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), qui a invité l’artiste à s’expliquer sur l’usage de cette expression dans un contexte public et médiatisé.
Mais loin de reculer, Héritier Watanabe a fait un choix audacieux : il a dévoilé, dans la nuit, la version audio officielle de la chanson “Zala (Magoda)”, en collaboration avec Lobeso, l’auteur du cri. Une sortie qui intervient malgré l’intervention du CSAC, ce qui alimente davantage les débats sur la liberté d’expression artistique face aux normes sociales et culturelles.
Ce geste est interprété par certains comme un acte de défi à l’autorité de régulation, tandis que pour d’autres, il s’agit simplement de revendiquer une liberté créative dans un paysage musical en pleine évolution.

