Une vive polémique secoue la scène politique congolaise après la diffusion d’une vidéo dans laquelle Christophe Mboso, deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, a appelé à la mort de Vital Kamerhe, actuel président de la chambre basse du Parlement.
L’incident s’est produit dimanche lors d’une rencontre entre Mboso et les chefs coutumiers de la province du Maï-Ndombe. Alors qu’il évoquait l’agression rwandaise et appelait à la mort du président rwandais Paul Kagame, l’ancien président de l’Assemblée nationale aurait ensuite mentionné Vital Kamerhe, demandant également sa mise à mort.
L’extrait vidéo de cette déclaration circule massivement sur les réseaux sociaux, créant une vague d’indignation et ravivant les tensions politiques en RDC. On l’entend dire « Que Kamerhe meurt ».
Pour certains, cet appel dépasse le cadre du discours politique et constitue une menace directe contre une personnalité de premier plan.
Les proches de Christophe Mboso, quant à eux, réfutent ces accusations. Ils assurent qu’il ne faisait référence qu’à Paul Kagame et non à Vital Kamerhe. D’après eux, la vidéo aurait été sortie de son contexte ou mal interprétée.
Cet incident intervient dans un contexte déjà tendu en RDC, où des efforts sont en cours pour apaiser le climat politique. La vidéo a suscité une vague de réactions, certains condamnant fermement ces propos, tandis que d’autres dénoncent une manipulation visant à ternir l’image de Mboso.
