Dans une soirée de boxe qui restera gravée dans les mémoires, Martin Bakole et Efe Ajagba ont livré un combat d’une intensité rare, conclu sur un match nul après 10 rounds d’une bataille acharnée.
Dès les premiers instants, le ton était donné. Bakole, originaire de la République démocratique du Congo, a tenté d’utiliser son imposant gabarit pour dominer physiquement son adversaire nigérian. Face à lui, Ajagba n’a jamais reculé, répondant avec des combinaisons précises et des contres efficaces.
Le combat s’est rapidement transformé en une partie d’échecs pugilistique. Les deux hommes ont alterné entre phases d’observation et explosions de violence contrôlée. Au centre du ring, les échanges ont été aussi techniques que spectaculaires, aucun des deux boxeurs ne parvenant à prendre un réel ascendant sur son rival.
Les rounds se sont enchaînés avec une rare intensité. Si Bakole a semblé prendre l’avantage dans les corps-à-corps, Ajagba a brillé par sa mobilité et la qualité de ses enchaînements à distance. Le public, témoin privilégié de ce face-à-face, n’a cessé d’encourager les deux athlètes qui ont fait honneur à la boxe africaine.
La décision des juges, sanctionnant le combat par un match nul, reflète parfaitement l’équilibre des forces en présence. Ce verdict souligne également le niveau exceptionnel atteint par la boxe africaine sur la scène internationale, Bakole et Ajagba en étant aujourd’hui deux des plus dignes représentants.
Ce combat, qui ne désigne ni vainqueur ni vaincu, ouvre la porte à une possible revanche que les amateurs de noble art appellent déjà de leurs vœux.