Dans un entretien avec nos confrères du magazine JeuneAfrique publié, dimanche 18 avril, le président de la Fédération internationale congolaise de football association (FECOFA), Constant Omari, a réitéré son vœu de partir à l’issue de son mandat en décembre prochain.
Et ce, après avoir passé dix-huit ans à la tête de cette instance sportive du pays, Constant Omari va passer le flambeau. L’annonce de son retrait a ébruité au lendemain de la non-qualification des Léopards à la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN) au Cameroun. La RDC éliminée au profit du Gabon et de la Gambie.
« J’aurais pu démissionner après notre élimination pour la CAN 2022, mais j’ai encore des responsabilités à assumer, dont la nomination du futur sélectionneur. Je suis président de la FECOFA depuis 2003, j’ai été membre de la CAF et de la FIFA, deux instances où j’ai assumé de nombreuses et importantes fonctions », a-t-il expliqué.
Et de renchérir: « J’estime qu’il est temps pour moi de passer la main. Je ne dis pas que je m’éloignerai définitivement du milieu du football, mais je ne m’imagine plus y jouer un rôle prépondérant ».
La sélection congolaise traverse une période de vache maigre. D’où le départ de l’entraîneur Christian N’sengi Biembe est presque scellé. La FECOFA s’attèle à lui trouver donc un remplaçant avant les éliminatoires de la Coupe du monde.
Joël BOMBALE
