Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) de la République Démocratique du Congo a convoqué le Pasteur Baraka Mugusho pour un interrogatoire le 4 juillet 2024. Cette convocation fait suite à des allégations formulées par le Centre de Monitoring des Médias Congolais, qui accusent le Pasteur de tenir des propos diffamatoires et injurieux envers les habitants de Kinshasa, via les réseaux sociaux TikTok et Facebook.
Selon les informations, ces comportements seraient en infraction majeure avec les lois régissant la liberté de presse et les normes déontologiques journalistiques en vigueur dans le pays. Le CSAC a donc jugé nécessaire de convoquer le Pasteur Mugusho afin qu’il puisse apporter sa défense face à ces accusations.
En cas d’absence du Pasteur lors de cette audition, le CSAC a prévenu qu’il pourrait faire l’objet de sanctions rigoureuses. Cette convocation souligne l’importance accordée par les autorités compétentes au respect de l’éthique et de la déontologie dans les médias, y compris sur les plateformes numériques.
Il est attendu que le Pasteur Baraka Mugusho se présente au bureau d’instruction du CSAC le 4 juillet prochain afin de s’expliquer sur les propos qui lui sont reprochés. Cette procédure permettra d’éclaircir la situation et de déterminer s’il y a eu effectivement manquement aux règles en vigueur.
Dans un contexte où les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisés comme vecteurs d’information, cette convocation souligne la volonté des autorités de réguler et d’encadrer les pratiques médiatiques, dans le but de préserver la cohésion sociale et le respect de la dignité des citoyens.
L’issue de cette procédure sera suivie avec attention, car elle pourrait avoir des répercussions sur les pratiques des acteurs médiatiques en RDC, notamment en ce qui concerne l’utilisation des plateformes numériques.