Le 13 février 2014, la rumba congolaise perdait l’un de ses plus grands ambassadeurs avec le décès à 57 ans de King Kester Emeneya. Aujourd’hui marque le triste anniversaire de sa disparition.
Né à Kikwit, Emeneya s’était révélé au grand public dans les années 70 avec le groupe Viva La Musica, avant de fonder Victoria Eleison en 1982. Ses tubes comme « Afimiko », « Dikando » ou « Ndako ya Ndele » ont traversé les générations.
Perfectionniste, il a fait évoluer le style de sa rumba vers plus d’électronique dans les années 90, avec des albums salués comme « Everybody ». Scénique, il a rempli le Zénith et l’Olympia.
Figure majeure de la « rumba moderne », King Kester a participé à l’entrée de la rumba congolaise dans la « World Music ». Ses chansons, empreintes d’humour, bercent encore aujourd’hui des millions de fans.
Hospitalisé en France, il s’est éteint le 13 février 2014. Rentré à Kinshasa, il a reçu des hommages populaires au Palais du Peuple.
A 10 ans de sa disparition, son héritage artistique fait de King Kester Emeneya un monument incontestable de la musique congolaise.